Historique des commémorations du secteur

Quelques précisions historiques sur les différents sites où nous sommes présents pour les évènements commémoratifs ainsi que sur d'autres évènements

  • 29 septembre : Fête de la Saint Michel : Patron des parachutistes

"Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes !"

Nous vous invitons à découvrir les représentations de Saint Michel dans notre département de Saône et Loire. (Photos transmises généreusement par M. Cliton G.).

Qui est l'Archange Saint Michel ?

Saint Michel est l'un des principaux archanges de l'Ancien et du Nouveau Testament. En hébreu, son nom signifie "qui est comme Dieu ?". Chef de l'armée du Seigneur contre Satan, l'intercession de saint Michel Archange est puissante et nous donne force et courage dans notre combat contre le mal.

Sa représentation

Dans le livre de l'Apocalypse, saint Jean a une vision de l'archange saint Michel terrassant le dragon au cours d'une grande bataille céleste : "Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel." (Apocalypse 12, 7-8). Saint Michel est ainsi "le chef de l'armée du Seigneur" (Josué 5, 14) qui "fort dans le combat, a remporté la victoire" (bréviaire romain) contre Satan et les démons. Sa force, ses mérites et son amour pour Dieu surpassent ainsi ceux de tous les autres anges. Michel est ainsi représenté en armure, brandissant lance ou épée, et terrassant Satan ou le démon qui gît à ses pieds. Un épisode qui symbolise la victoire de l'humilité sur l'orgueil, du bien sur le mal.
Mais l'archange est aussi peseur des âmes qu'il est chargé d'escorter dans l'au-delà ; il est alors appelé psychopompe et figuré tenant d'une main une balance, de l'autre le diable, en respect.

Lutteur par excellence contre les forces du Mal, il est le saint patron de la France, et depuis 2013, aussi celui de la Cité du Vatican.

Chaque 29 septembre, les parachutistes de tous les corps d'armées célèbrent leur patron. Au sein même de l'armée de l'Air et de l'Espace, nos troupes aéroportées y attachent une grande importance, qu'elles soient en France ou déployées en opérations extérieures.

Un culte né en Angleterre

Cette idée de confier les âmes des parachutistes à saint Michel n'est pas française mais britannique, puisque l'origine du culte remonte à la Seconde Guerre mondiale, en Angleterre lorsque l'aumônier militaire du 2e régiment des chasseurs parachutistes remit le 4 juin 1944 à chacun des hommes une petite médaille de saint Michel, en prévision de leur parachutage du 6 juin en Bretagne. En février 1945, l'aumônier du corps français de l'air proposa que saint Michel devienne le saint protecteur des parachutistes. La première Saint-Michel a été célébrée le 29 septembre 1949, en la cathédrale d'Hanoï au Viêt Nam, devant les hommes de plusieurs bataillons parachutistes. Le père Jego achève son sermon par une apostrophe saisissante, qui depuis termine traditionnellement les discours des chefs de régiments parachutistes : "Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes ! ". 

  • Les fusillés du bois de Marloux : août 1944

C'est toujours un moment d'émotion que de commémorer la mémoire de ceux qui ont été fusillés en ce jour d'août 1944 alors que le régime nazi connaissait ses derniers instants. Entre le 20 et le 30 août une vingtaine de patriotes furent passés par les armes à Mellecey et Dracy-le-Fort. "Une barbarie perpétrée par l'occupant allemand lors du second conflit mondial quand, face à la progression inexorable des forces alliées engagées dans la libération du sol français, les troupes occupantes de l'Allemagne nazie, donnent des signes d'extrême nervosité. Dans une odieuse logique de radicalisation, l'ennemi, avant de quitter Chalon-sur-Saône, décide de « nettoyer » la prison chalonnaise de ses prisonniers dits « politiques » en fusillant, dans la campagne environnante, les détenus au 13 rue d'Autun. Du 20 au 26 août 1944, 14 corps sont découverts en lisière du bois de Marloux. Le 28 août, les Allemands disperseront par les armes le cortège funèbre à Germolles, faisant deux nouvelles victimes et plusieurs blessés. Le 30 août, trois nouveaux corps sont découverts à Dracy-le-Fort. Aujourd'hui, les hommes se souviennent du sacrifice de ceux qui ont payé de leur vie une certaine idée de la liberté." (Article JSL 2023).

Deux personnes furent tuées dans la carrière de Germolles alors qu'elles assistaient aux obsèques des victimes et trois autres furent assassinées le 30 août à Dracy-le-Fort près de Mellecey lors d'un transfert.

Liste des victimes des trois sites :
BERNARD Jean, Georges, BLANCHOT Émile, BOUSSIGNON Germain, BRANCHARD Henri Louis, CUZIN Jules, Eugène, Jean
DAKOWSKI Stefan, Edwin, DOLLET Louis Henri, FORT Pierre, Georges, André, FOYARD Étienne, GAUTHERON Philippe, Jean, Baptiste, GENOT Louis, GODARD Christian, Pierre, Émile, GUYONNET Georges, Lucien, Gabriel, INCONNU 1, INCONNU 2, INCONNU 3, INCONNU 4, TISSIER Camille, VIARD Jean, François, Xavier.
D'autres massacres eurent lieu autour de Chalon dans les mêmes conditions, à Châtenoy-le-Royal, Crissey, Fragnes et La Loyère.

  • Cérémonie à la mémoire des enfants Epsztein morts en déportation à l'école Vivant Donon

Chaque année,  l'école maternelle Vivant Denon, a lieu une cérémonie à la mémoire d'Hubert et Ghislaine Epsztein, deux enfants juifs déportés de Chalon-sur-Saône morts assassinés en 1944.  Cette année, des policiers français, obéissant aux ordres de l'armée d'occupation allemande, arrêtent, emprisonnent et permettent la déportation de nombreuses familles juives de Chalon-sur-Saône. Parmi eux, deux enfants, Hubert et Ghislaine Epsztein, âgés respectivement de 9 et 6 ans, élèves de l'école, pris lors de la Grande Rafle de Chalon-sur-Saône, le 26 février, sont arrivés, avec leurs parents, au camp d'internement de Drancy, vers Paris. Ils seront conduits en Pologne, pays alors conquis par les Nazis, où ils seront enfermés dans le camp de concentration et d'extermination de Auschwitz-Birkenau, (le plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich).

Le 12 mars 1944, ils seront tués, gazés puis brûlés pour la seule raison d'avoir la religion juive.

En 2018, le regretté Christian Villeboeuf et les apprentis journalistes de l'hebdomadaire de l'école, Le P'tit Canard, ont été à l'origine de la redécouverte d'une plaque commémorative dédiée. Cette dernière reposait depuis de nombreuses années au fond d'une armoire suite à des travaux de démolition pour agrandir l'établissement.

  • Hommage à la mémoire du capitaine Anthony J. Rippon 

Chaque année, la commune d'Ouroux-sur-Saône rend hommage à un pilote anglais, pilote de la Royal Air Force, décédé le 25 août 1944 à bord de son avion, qui s'est écrasé dans les bois du hameau d'Ouroux, à  Colombey, en évitant de s'écraser sur des habitations du hameau de St Christophe-en-Bresse du Grand Servigny.

 

5 septembre 1944 : La libération de Chalon/Saône

sur le site de la Maison de la Résistance et de la Libération du Chalonnais.

Chalon-sur-Saône célébrait l'anniversaire de sa libération grâce à l'action combinée de la 1ère Armée française «Rhin et Danube» Du Général De Lattre de Tassigny fraîchement débarqué en Provence et des Forces Françaises de l'Intérieur, en 1944 (désigné par le Général de Gaulle, le 8 mai 1945, pour représenter la France lors de la capitulation de l'Allemagne nazie).

  • Aux Charreaux, une pierre commémorative pour Georges Bonjour

Le Chalonnais Georges Bonjour, emprisonné pour des faits de résistance le 13 janvier 1944 avant d'être déporté au camp de concentration de Mauthausen, a désormais sa pierre commémorative devant son domicile, Rue Diderot, depuis juin 2023.

Cette pierre commémorative, sur le modèle des stolpersteine créés en 1992 par l'artiste berlinois Gunter Demnig pour rendre hommage aux victimes des Nazis, a été posée Rue Diderot, devant le domicile de Georges Bonjour, dans le quartier des Charreaux.

Il s'agit de la première pierre commémorative posée à Chalon-sur-Saône.

Nous devons cette initiative à des élèves d'une classe d'allemand de terminale du lycée Pontus de Tyard qui voulaient travailler sur la vie d'un déporté pendant leur année scolaire. Un petit pavé afin de rappeler son parcours et d'interpeler les passants sur sa jeunesse d'engagement et de souffrance…Plus de 100 000 autres pavés de ce genre ont déjà été posés partout en Europe… Et d'autres pourraient l'être à Chalon-sur-Saône.

  • 17 août : Hommage à Henri PRETET

Né le 16 décembre 1908 à Beaune (Côte-d'Or), exécuté le 17 août 1944 à Chassey-le-Camp (Saône-et-Loire) ; mineur ; résistant FTPF.

Fils de Ferdinand Prétet, journalier, et de Marie Popille, sans profession, Henri Pretet habitait Saint-Gilles (Saône-et-Loire). Il se maria le 30 avril 1932 à Couches-les-Mines (Saône-et-Loire) avec Anna Antoinette Mareschal.
Il était membre du groupe de FTPF de Chagny Saint-Gilles depuis le 1er mai 1944. Il fut arrêté par les Allemands au cours d'une mission à bicyclette. Jeté dans un camion se dirigeant vers Saint-léger-sur-Dheune (Saône-et-Loire), il fit un tentative d'évasion. Il fut tué d'un coup de pistolet par le chef d'un convoi allemand et laissé dans un fossé au lieu dit Pont-de-Champagne.
Une stèle fut dressée sur son lieu d'exécution et chaque 17 août un hommage lui est rendu. L'allée menant à la stèle porte son nom depuis le 16 août 2008. Son nom figure également sur le monument aux morts, à Saint-Gilles (Saône-et-Loire).

  • 4 septembre 1944 : Libération de Sennecey
Pendant la seconde guerre mondiale, Sennecey-le-Grand et sa région fût un lieu de résistance. C'est dans la forêt de La Ferté et à Corlay que se forme le maquis. Parmi les interventions de cette organisation, la journée du 4 septembre 1944 restera mémorable. Le raid héroïque des combattants SAS ont fait de Sennecey une ville de mémoire de cette unité des forces spéciales.

Sous le commandement du Capitaine Guy de Combaud, quatre jeeps débarquées de Normandie, après avoir traversées toute la France arrivent à Tallant le 28 Août.

Le matin du 4 septembre 1944, les jeeps remontent la grande rue et font feu sur les camions bondés d'allemands. Une seule jeep réussit à passer par miracle. Les pertes allemandes, ce jour là, furent évaluées à plusieurs centaines.

C'est en souvenir de ce raid héroïque que les Spécial Air Service français et britanniques ont érigé à Sennecey-le-Grand leur mémorial dédié à tous ceux des leurs qui, sur tous les fronts sont morts en mission. Afin de perpétuer et renforcer le souvenir, en 2008 a été créé et inauguré à Sennecey un musée international entièrement consacré au Special Air Service (dépliant du musée).

Plus d'informations sur : le site de la commune de Sennecey-Le-Grand.

Découvrez le Livre Mémoire Des Combattants SAS Tués Le 4 Septembre à Sennecey.

Tél.: Voir CONTACT
@ : unp.712@gmail.com 
Optimisé par Webnode Cookies
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer